S’exposer et publier ce que l’on écrit, c’est prêter le flan à la critique. Contrairement aux antibiotiques, c’est automatique (stp, admire le combo de rimes en « ique »). Est-ce toujours agréable ? Nope. Est-ce un drame ? Nope. Tu es un.e jeune auteur.ice et tu t’es pris un scud de JeanMichel73 sur Babelio ? Ou tu n’oses pas tenter l’aventure de la publication par crainte de la critique ? Voilà comment gérer.
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Relecture d’un roman : cette astuce va te surprendre
Ne tournons pas autour du pot. Tu le sais, je le sais : l’une des étapes les moins sympas quand on écrit un roman, c’est la relecture à la fin et le re-travail. Le premier jet, c’était la partie créative. On a fait jaillir des mondes, des personnages, des arcs narratifs de notre cerveau enfiévré… et ceci terminé, on a qu’une envie : partager notre histoire avec le monde. Car évidemment, le monde n’attend que ça.
Po-po-po, minute papillon ! À ce stade, notre beau manuscrit n’est encore qu’une créature vaguement mal-foutue qu’il va falloir améliorer, affiner – ou profondément retravailler – pour en faire un joli petit bébé tout rose prêt à être montré.
Écriture et procrastination : 10 ruses pour avancer dans son roman
Moment confession : l’écriture de mes romans est laborieuse. Vraiment. Chaque jour est une épique bataille entre moi et moi-même pour m’y mettre. Et ceci fait, pour empêcher mon attention de décrocher à chaque phrase, résister à la tentation d’aller regarder une vidéo de Daniel Balavoine sur Youtube au lieu de bosser. Mon histoire difficile avec la procrastination dure depuis toujours… Si bien que mon petit cœur tout mou se serre de jalousie (bienveillante) face à ces écrivain.es capables de se concentrer pendant toute une matinée, voire toute une journée (si vous êtes comme moi, ne regardez jamais les « writing routine » des auteur.ices américain.es sur Insta. Ces personnes sont des MACHINES)
Paris Z Week : les zombies débarquent
Il s’est passé un nombre de trucs absolument fou depuis la dernière fois que j’ai posté ici (ce qui explique pourquoi ça fait si longtemps). Je vais te raconter vite fait, mais d’abord petit moment de contentement ultime : mon bébé chéri, Paris Z Week , est sorti il y a une dizaine de jours chez Gulf Stream Editeur. Je suis toujours un peu mal à l’aise vis-à-vis de l’auto-promo (dit la meuf qui fait une danse de la joie non-stop sur Insta depuis la publication) mais comme ça m’a demandé quand même pas mal de travail #litote, que c’est un projet dans lequel je crois à fond et dans lequel j’ai investi énormément d’énergie, je me donne l’autorisation. Yolo.
Point final.
Hier fut une journée historique.
Pour moi en tout cas.
J’ai enfin terminé un roman sur lequel je travaillais depuis des années. Les datations au carbone 14 mettent en évidence des traces de ce projet dès l’an de grâce 2011. Et hier, HIER, j’ai mis K.O. ce motherfucker en lui assénant un splendide point final. BIM.
Les mots de la peur
Comme beaucoup de gens de ma génération, j’ai été dans mon enfance une énorme fan des livres de la collection « Chair de poule ». Puis, à l’adolescence, j’ai découvert les films de slasher : Scream, souviens-toi l’été dernier, Urban Legend, etc. Plus tard, je me suis jetée sur toutes les séries horrifiques comme American horror Story, Channel Zero, The haunting of Hill House… J’adore me faire peur. Possession satanique, tueurs psychopathes, fantômes japonais, zombies, maisons hantées, poupées tueuses, clowns maléfiques… Tout me plaît ! Dans une autre vie, j’aurais voulu être Stephen King
La chasse aux mots
En ce moment, je suis fort occupée à l’écriture d’un roman dont l’intrigue se déroule dans la noble capitale de notre pays – Paris, quoi. La ville y occupe même un rôle central, ce qui me permettra peut-être un jour de placer cette phrase tout à fait répugnante : « Ne vous y trompez pas, très cher, Paris EST le personnage principal de ce récit, oh oh oh. » (Never.)
Une chambre à soi ?
J’ai écrit le premier tome de Lola Frizmuth dans un studio de 23m2 tout à fait encombré que je partageais avec mon cher et tendre.
J’ai écrit le second tome par terre, au dernier étage de notre petite maisonnette (très) biscornue, recroquevillée dans un petit coin entre le radiateur et le canapé-lit.
J’ai écrit La légende de Lee-Roy Gordon – et tous ceux qui ont suivi – sur un vieux canapé Ikea tout raide, dans une pièce qui faisait à la fois salon et cuisine. J’en ai retiré quelques maux de dos mémorables.
Cruel instant de lucidité
Un matin à six heures, j’ai été réveillée par une révélation. La lumière, je te jure.
Une voix céleste m’a dit : « Tu vois ce chapitre, que ça fait trois semaines que tu travailles dessus en essayant de faire en sorte qu’il tienne debout ? Oui, oui, ce fameux chapitre que tu as relu et réécrit 100 fois sans jamais en être satisfaite… Et bien figure toi que j’ai LA solution à ton problème ! Je SAIS ce qu’il faut faire pour qu’il arrête de faire tâche dans ton histoire. »
Moi : « Quelle bonne nouvelle, Ô voix céleste ! Je t’en prie, partage donc avec moi ton secret et tire-moi ainsi de la tourmente ! »
Les clichés sont-ils tes ennemis ?
Une maison perdue dans les bois, baignée par la lueur blême de la pleine lune. Un groupe de jeunes terrifiés. Ils sont venus là pour passer un week-end tranquille entre amis, boire de la vodka et jouer à action ou vérité… et voilà qu’un tueur masqué, armé d’un pic à glace, les assassine un à un ! C’est vraiment pas de bol. En plus, ça fait une demi-heure qu’ils n’ont pas de nouvelles de leur pote Kevin, qui est parti aux toilettes.
Brianna : « Oh mon Dieu, qu’a-t-il bien pu arriver à Kevin ? » (spoil : il est empalé sur la clôture en fer forgé)
Ashley : « Nous devons nous lancer à sa recherche ! »
Brandon : « Absolument. Séparons-nous, nous aurons plus de chance de le retrouver ! »
Carter : « Ah oui, c’est carrément une bonne idée. Faisons deux groupes de deux ! Ou non, encore mieux ! Quatre groupes de un ! »